mercredi 24 décembre 2014

NOEL D ANTAN

Vous voyez d’ici, n’est-ce pas, la salle bien close, la lampe sous son abat-jour, le feu de sarments qui pétille avec un bruit sec, illuminant le plafond à solives. Bébé, heureux et affairé, trottine dans la chambre ; il touche au soufflet, renverse la pelle et regarde avec étonnement et envie son père qui tisonne, tandis que les flammes bleuâtres, longues et minces, lèchent l’écusson de la vieille cheminée aux teintes noires et luisantes.
Assis au coin du feu, le grand-père se chauffe tout pensif, tandis que la marmite fait « glouglou » et que de chaque côté de son lourd couvercle s’échappe un mince filet de vapeur. La maîtresse du logis a quitté sa belle coiffe et pris le bonnet du soir ; debout, la main gauche posée sur la hanche, elle tourne et retourne, de sa main droite, sa grande cuillère de bois dans le ragoût qui « mijote » sur le fourneau. Dans un coin de la chambre, grand’mère explique à sa petite-fille les enluminures d’un vieil almanach déjà noirci par les années. La vieille horloge, au large balancier de cuivre, frappe lourdement ses coups... Telles sont à peu près les veillées d’hiver dans la plupart des campagnes.
En Auvergne, la veille de Noël, la nuit venue, la table est dressée devant le foyer. On la couvre d’une nappe bien blanche, et, au centre d’une magnifique brioche, on place un chandelier en cuivre soigneusement fourbi. La maîtresse de la maison fouille dans la grande armoire et revient avec une chandelle précieusement enveloppée dans du papier gaufré. La belle chandelle prend place au milieu de la table. On lit dans un récit du XIXe siècle : « Les préparatifs terminés, mon vieux père, quoique malade, veut assister au repas. Il prend, de sa main tremblante, la chandelle de Noël, l’allume, fait le signe de la croix, puis l’éteint et la passe au frère aîné. Celui-ci, debout et tête nue, l’allume à son tour, se signe, l’éteint, puis la passe à sa femme. La chandelle passe ainsi de main en main, pour que chacun, à son rang d’âge, puisse l’allumer. Elle arrive enfin entre les mains du dernier né. Aidé par sa mère, celui-ci l’allume à son tour, se signe et, sans l’éteindre, la place au milieu de la table, où elle brille - bien modestement - pendant tout le repas ».
Ce rite accompli, le repas commence joyeux, animé, assaisonné par le jeûne de la vigile, agrémenté par l’apparition de la traditionnelle soupe au fromage et par les surprises que ménage la cuisinière. Et quand les grâces sont dites, les enfants vont se coucher, bercés par l’espoir - souvent trompé - d’aller à la Messe de minuit. On roule dans le foyer une grosse souche, et on attend minuit, en chantant les vieux Noëls ou en racontant les histoires d’autrefois. Quand l’heure est venue, quand les habitants des villages arrivent de tous côtés, avec leurs lanternes et leurs torches de paille, on se dirige vers l’église pour goûter les émotions toujours nouvelles de cette bienheureuse nuit. Un habitant des Salces, en Lozère, raconte que quelquefois la ménagère, la mère de famille, n’a pas pu assister à la Messe de minuit. Elle a dû préparer le réveillon. Ce repas consiste souvent, dans ces montagnes, en lait bouilli et chaud, saucisses fraîches et autres productions de la ferme, sans exclure la rasade de vin pétillant.
La chandelle de Noël, conservée précieusement, est allumée au matin du premier jour de l’an, quand les parents et les amis viennent, avant l’aube, offrir leurs vœux empressés. C’est elle encore qui éclaire de ses dernières lueurs les royautés éphémères du jour de l’Épiphanie.
En Provence, toute la famille se réunit à table pour le gros souper. Dès sept heures du soir, les rues de la ville ou du village sont désertes et, par contre, toutes les maisons sont brillamment éclairées ; on oublie pour un jour l’économie du luminaire ; la modeste lampe à l’huile (lou calen) est mise de côté et l’on place sur la table, d’une façon symétrique, les belles chandelles cannelées, ornées de festons.
La place d’honneur appartient de droit au plus âgé, grand-père ou quelquefois bisaïeul. Avant de passer à table, on allume dans la cheminée l’énorme bûche de Noël (cacho fio) qui doit brûler une moitié de la nuit. Le plus jeune des enfants de la maison, muni d’un verre de vin, fait trois libations sur la bûche, tandis que l’aïeul prononce, en provençal, les paroles solennelles de la bénédiction :
Alegre ! Diou nous alegre !
Cacho-fio ven, tout ben ven.
Diou nous fague la graci de veire l’an que ven,
Se sian pas mai, siguen pas men !
Réjouissons-nous ! Que Dieu nous donne la joie !
Avec la Noël, nous arrivent tous les biens.
Que Dieu nous fasse la grâce de voir l’année qui va venir !
Et si l’an prochain nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins.
Crèche de Provence
Crèche de Provence
Tandis que la bûche flambe, on s’assied pour le plantureux repas. Nicolay rapporte dans sonHistoire des croyances que le plus jeune enfant, avec une gentille gaucherie, bénit les mets, en dessinant de ses mains mignonnes, lentement dirigées par l’aïeul, un grand signe de croix au-dessus de la table. Il semble tout naturel de choisir ce petit être innocent comme le représentant du Christ nouveau-né. Ce repas, comme c’est jour d’abstinence, n’est composé que de plats maigres, mais servis à profusion ; poissons frais, poissons salés, légumes, figues sèches, raisins, amandes, noix, poires, oranges, châtaignes, pâtisseries du pays. C’est donc avec raison qu’on donne à ce festin le nom dou gros soupa.
Les enfants, qui ont obtenu, ce soir, la permission de tenir compagnie aux vieux parents, regardent toutes ces gourmandises avec des yeux émerveillés. Dans certaines familles, on met de la paille sous la table, en souvenir de la crèche où naquit le Sauveur. Quelquefois, par esprit de charité, on permet, ce jour-là, aux serviteurs de prendre leur repas à la table du maître. Le gros souper commence parfois tristement, et cela se conçoit : les convives se comptent et la mort cruelle fait que bien souvent il manque quelque parent à l’appel. On cause un moment des absents, on adresse un hommage ému à leur mémoire, on rappelle leurs qualités. Mais la grandeur de la fête, la joie des enfants, mettent bientôt fin à ces tristes souvenirs. Les conversations deviennent plus bruyantes, le vin circule, le nougat se dépèce et, quant l’appétit est satisfait, les regards se tournent vers la Crèche qui représente le grand mystère du jour. C’est devant la Crèche qu’après le gros souper, se continue la fête de famille. On chante avec entrain les vieux noëls provençaux souvent plusieurs fois séculaires. La soirée de famille se prolonge ainsi toute la veillée. Alors tout le monde se rend à l’église pour assister à la Messe de minuit.
Pour les Provençaux, la fête la plus traditionnelle, la plus régionale, c’est bien la Noël. Dans cette veillée, dont l’usage se perpétue avec le même esprit familial depuis des centaines d’années, on s’unit plus étroitement aux morts vénérés et aimés. Bien des inimitiés prennent fin dans cette fête à laquelle on n’ose pas manquer et qui établit entre tous les parents une profonde et chrétienne intimité. Rester seul, chez soi, à l’écart, ce jour-là, serait regardé comme la marque d’un mauvais naturel et d’un cœur peu chrétien.
Détail d'une crèche provençale
Détail d’une crèche provençale
Dans le Comtat-Venaissin, l’ordonnance de la collation de Noël est de la plus grande simplicité. Du poisson ou des escargots, suivant les ressources des convives, du céleri, des confitures, des fruits de tontes sortes, verts ou secs. Au milieu de la table, un pain ou gâteau de forme élevée et conique nommé pan calendau ou pain de Noël ; il ne doit pas s’entamer avant le premier jour de janvier. Au-dessus de ce pain, un rameau de houx frelon ou vert, garni de ses fruits rouges et de ganses faites avec la mœlle de jonc.
Les chandelles ou bougies qui éclairent le repas doivent être neuves et leur usage, ainsi que celui de la bûche de Noël, doit se prolonger jusqu’au jour de l’an.
Le célèbre Frédéric Mistral nous raconte la veillée de Noël en Provence :
« Fidèle aux anciens usages, pour mon père, la grande fête, c’était la veillée de Noël. Ce jour-là, les laboureurs dévalaient de bonne heure ; ma mère leur donnait à chacun, dans une serviette, une belle galette à l’huile, une rouelle de nougat, une jointée de figues sèches, un fromage du troupeau, une salade de céleri et une bouteille de vin cuit. Et qui de-ci et qui de-là, les serviteurs s’en allaient, pour « poser la bûche au feu », dans leur pays et dans leur maison. Au Mas, ne demeuraient que les quelques pauvres hères qui n’avaient pas de famille ; et, parfois, des parents, quelques vieux garçons, par exemple, arrivaient à la nuit, en disant : Bonnes fêtes ! Nous venons poser, cousins, la bûche au feu, avec vous autres.
« Tous ensemble, nous allions joyeusement chercher la « bûche de Noël », qui - c’était de tradition - devait être un arbre fruitier. Nous l’apportions dans le Mas, tous à la file, le plus âgé la tenant d’un bout, moi, le dernier-né, de l’autre ; trois fois, nous lui faisions faire le tour de la cuisine ; puis, arrivés devant la dalle du foyer, mon père, solennellement, répandait sur la bûche un verre de vin cuit, en disant :
Allégresse ! Allégresse,
Mes beaux enfants, que Dieu nous comble d’allégresse !
Avec Noël, tout bien vient,
Dieu nous fasse la grâce de voir l’année prochaine.
Et, sinon plus nombreux, puissions-nous n’y pas être moins.
« Et, nous criant tous Allégresse, allégresse, allégresse !, on posait l’arbre sur les landiers et, dès que s’élançait le premier jet de flamme : A la bûche, Boutefeu ! disait mon père en se signant. Et, tous, nous nous mettions à table. Oh ! la sainte tablée, sainte réellement, avec, tout à l’entour, la famille complète, pacifique et heureuse. A la place du caleil, suspendu, à un roseau, qui, dans le courant de l’année, nous éclairait de son lumignon, ce jour-là, sur la table, trois chandelles brillaient ; et si, parfois, la mèche tournait devers quelqu’un, c’était de mauvais augure. A chaque bout, dans une assiette, verdoyait du blé en herbe, qu’on avait mis germer dans l’eau, le jour de la Sainte-Barbe.
Desserts du repas maigre provençal
Desserts du repas maigre provençal
« Sur la triple nappe blanche, tour à tour apparaissaient les plats sacramentels : les escargots, qu’avec un long clou chacun tirait de la coquille ; la morue frite et le muge (possion de mer appelé aussimulet) aux olives, le cardon, le scolyme, le céleri à la poivrade, suivis d’un tas de friandises réservées pour ce jour-la, comme : fouaces à l’huile, raisins secs, nougat d’amandes, pommes de paradis ; puis, au-dessus de tout, le grand pain calendal, que l’on n’entamait jamais qu’après en avoir donné, religieusement, un quart au premier pauvre qui passait. La veillée, en attendant la messe de minuit, était longue, ce jour-là ; et, longuement, autour du feu, on y parlait des anciens ancêtres et on louait leurs actions. »
A Marseille, pour le repas maigre de la veillée de Noël, il faut invariablement un plat d’anguille, une raïto, sorte de sauce au poisson, et des légumes. Le dessert se compose de fruits secs, de gâteaux, de confitures, en un mot de tout ce qu’on nomme, à Marseille, lesCalenos. Autrefois, suivant la coutume des anciens seigneurs provençaux, la table demeurait couverte de mets pendant les trois jours de fête ; on se contentait de relever la nappe quand la repas était terminé.
Bien que qualifiés de repas maigres, ces collations provençales sont plus plantureux et plus variés que ceux de Bretagne, où rien n’est plus frugal que le repas de la vigile de Noël. A Bignan, par exemple, on fait cuire, dans le four de la ferme, un petit pain rond pour chaque personne de la famille. Ce petit pain est mangé tout sec, sans beurre et sans autre boisson qu’un verre d’eau. C’est là tout le repas de la vigile. On ne commence à manger qu’après le coucher du soleil et lorsqu’on a pu compter au moins neuf étoiles, en mémoire des neuf mois pendant lesquels la Vierge Marie a porté l’Enfant Jésus.
Ce maigre repas achevé, on s’assied autour de la bûche traditionnelle, et la veillée se passe en prières. A Mohon, avant de partir pour la messe de minuit, on tient à réciter « les mille Ave ». Chacun dit un chapelet à son tour, pendant que les autres répondent. Après trois ou quatre chapelets récités de la sorte, on se délasse un peu en chantant quelque vieux Noël ; puis on reprend la prière, jusqu’à ce que soient achevés les vingt chapelets nécessaires pour faire le total des mille Ave.

mercredi 17 septembre 2014

TROP MIGNON CE PETIT ANGE

SNOW

ELLE TOMBE LA NEIGE !!!!!!!!

SNOW

PETITE CHAPELLE DANS LA MONTAGNE

SNOW

ON VA FAIRE LE SAPIN

SNOW

PETITS LUTINS

MARCHE DE NOEL

LE MARCHÉ DE NOËL

VILLAGE ILLUMINE

VILLAGE DE NOËL

GIF POINCETA

JOYEUX NOEL

GIF MERRY CHRITSMAS

BIEN AU CHAUD DERRIERE SA FENÊTRE

GOOD MORNING

MAISON ET SON SAPIN ILLUMINE

CABIN IN THE SNOW

BON REVEILLON DE NOEL

Noël !!

LA MAISON DES SOURIS

hiver

CHAUMIERE AU BORD DE L'EAU

belle image d'hiver

CABANE AU BORD DE LA RIVIERE

belle image d'hiver

LA PATINOIRE

belle image d'hiver

GIF TOMBE LA NEIGE

spécial Noel

GLOBE MERRY CHRISTMAS

noel

JOLI CONTE DE NOEL

Conte de Noël

Le docteur Bonenfant cherchait dans sa mémoire, répétant à mi-voix : " Un souvenir de Noël ?... Un souvenir de Noël ?... " 
Et tout à coup, il s'écria : 
- Mais si, j'en ai un, et un bien étrange encore ; c'est une histoire fantastique. J'ai vu un miracle ! Oui, mesdames, un miracle, la nuit de Noël. 
Cela vous étonne de m'entendre parler ainsi, moi qui ne crois guère à rien. Et pourtant j'ai vu un miracle ! Je l'ai vu, fis-je, vu, de mes propres yeux vu, ce qui s'appelle vu. 
En ai-je été fort surpris ? non pas ; car si je ne crois point à vos croyances, je crois à la foi, et je sais qu'elle transporte les montagnes. Je pourrais citer bien des exemples ; mais je vous indignerais et je m'exposerais aussi à amoindrir l'effet de mon histoire. 

Je vous avouerai d'abord que si je n'ai pas été fort convaincu et converti par ce que j'ai vu, j'ai été du moins fort ému, et je vais tâcher de vous dire la chose naïvement, comme si j'avais une crédulité d'Auvergnat. J'étais alors médecin de campagne, habitant le bourg de Rolleville, en pleine Normandie. L'hiver, cette année-là, fut terrible. Dès la fin de novembre, les neiges arrivèrent après une semaine de gelées. On voyait de loin les gros nuages venir du nord ; et la blanche descente des flocons commença. En une nuit, toute la plaine fut ensevelie.

Les fermes, isolées dans leurs cours carrées, derrière leurs rideaux de grands arbres poudrés de frimas, semblaient s'endormir sous l'accumulation de cette mousse épaisse et légère. Aucun bruit ne traversait plus la campagne immobile. Seuls les corbeaux, par bandes, décrivaient de longs festons dans le ciel, cherchant leur vie inutilement, s'abattant tous ensemble sur les champs livides et piquant la neige de leurs grands becs. On n'entendait rien que le glissement vague et continu de cette poussière tombant toujours.

Cela dura huit jours pleins, puis l'avalanche s'arrêta. Là terre avait sur le dos un manteau épais de cinq pieds. Et, pendant trois semaines ensuite, un ciel clair, comme un cristal bleu le jour, et, la nuit, tout semé d'étoiles qu'on aurait crues de givre, tant le vaste espace était rigoureux, s'étendit sur la nappe unie, dure et luisante des neiges. 

La plaine, les haies, les ormes des clôtures, tout semblait mort, tué par le froid. Ni hommes ni bêtes ne sortaient plus : seules les cheminées des chaumières en chemise blanche révélaient la vie cachée, par les minces filets de fumée qui montaient droit dans l'air glacial. 

De temps en temps on entendait craquer les arbres, comme si leurs membres de bois se fussent brisés sous l'écorce ; et, parfois, une grosse branche se détachait et tombait, l'invincible gelée pétrifiant la sève et cassant les fibres. 

Les habitations semées çà et là par les champs semblaient éloignées de cent lieues les unes des autres. On vivait comme on pouvait. Seul, j'essayais d'aller voir mes clients les plus proches, m'exposant sans cesse à rester enseveli dans quelque creux. 
Je m'aperçus bientôt qu'une terreur mystérieuse planait sur le pays. Un tel fléau, pensait-on, n'était point naturel. On prétendit qu'on entendait des voix la nuit, des sifflements aigus, des cris qui passaient. 

Ces cris et ces sifflements venaient sans aucun doute des oiseaux émigrants qui voyagent au crépuscule, et qui fuyaient en masse vers le sud. Mais allez donc faire entendre raison à des gens affolés. Une épouvante envahissait les esprits et on s'attendait à un événement extraordinaire. 
La forge du père Vatinel était située au bout du hameau d'Epivent, sur la grande route, maintenant invisible et déserte. Or, comme les gens manquaient de pain, le forgeron résolut d'aller jusqu'au village. Il resta quelques heures à causer dans les six maisons qui forment le centre du pays, prit son pain et des nouvelles, et un peu de cette peur épandue sur la campagne. Et il se mit en route avant la nuit. 

Tout à coup, en longeant une haie, il crut voir un oeuf dans la neige ; oui, un oeuf déposé là, tout blanc comme le reste du monde. Il se pencha, c'était un oeuf en effet. D'où venait-il ? Quelle poule avait pu sortir du poulailler et venir pondre en cet endroit ? Le forgeron s'étonna, ne comprit pas ; mais il ramassa l'oeuf et le porta à sa femme. 
- Tiens, la maîtresse, v'là un oeuf que j'ai trouvé sur la route ! 
La femme hocha la tête : 
- Un oeuf sur la route ? Par ce temps-ci, t'es soûl, bien sûr ? 
- Mais non, la maîtresse, même qu'il était au pied d'une haie, et encore chaud, pas gelé. Le v'là, j'me l'ai mis sur l'estomac pour qui n'refroidisse pas. Tu le mangeras pour ton dîner.

L'oeuf fut glissé dans la marmite où mijotait la soupe, et le forgeron se mit à raconter ce qu'on disait par la contrée. La femme écoutait toute pâle. "Pour sûr que j'ai entendu des sifflets l'autre nuit, même qu'ils semblaient v'nir de la cheminée." 
On se mit à table, on mangea la soupe d'abord, puis, pendant que le mari étendait du beurre sur son pain, la femme prit l'oeuf et l'examina d'un oeil méfiant. 
- Si y avait quelque chose dans c't'oeuf ? 
- Qué que tu veux qu'y ait ? 
- J'sais ti, mé ? 
- Allons, mange-le, et fais pas la bête. 

Elle ouvrit l'oeuf. Il était comme tous les oeufs, et bien frais. Elle se mit à le manger en hésitant, le goûtant, le laissant, le reprenant. Le mari disait : " Eh bien ! qué goût qu'il a, c't'oeuf ? " 
Elle ne répondit pas et elle acheva de l'avaler ; puis, soudain, elle planta sur son homme des yeux fixes, hagards, alliolés, leva les bras, les tordit et, convulsée de la tête aux pieds, roula par terre, en poussant des cris horribles. 

Toute la nuit elle se débattit en des spasmes épouvantables, secouée de tremblements effrayants, déformée par de hideuses convulsions. Le forgeron, impuissant à la tenir, fut obligé de la lier. Et elle hurlait sans repos, d'une voix infatigable : 
- J'l'ai dans l'corps ! J'l'ai dans l'corps ! 

Je fus appelé le lendemain. J'ordonnai tous les calmants connus sans obtenir le moindre résultat. Elle était folle. Alors, avec une incroyable rapidité, malgré l'obstacle des hautes neiges, la nouvelle, une nouvelle étrange, courut de ferme en ferme : " La femme du forgeron qu'est possédée ! " Et on venait de partout, sans oser pénétrer dans la maison ; on écoutait de loin ses cris affreux poussés d'une voix si forte qu'on ne les aurait pas crus d'une créature humaine.

Le curé du village fut prévenu. C'était un vieux prêtre naïf. Il accourut en surplis comme pour administrer un mourant et il prononça, en étendant les mains, les formules d'exorcisme, pendant que quatre hommes maintenaient sur un lit la femme écumante et tordue. Mais l'esprit ne fut point chassé. Et la Noël arriva sans que le temps eût changé. 
La veille au matin, le prêtre vint me trouver : 
- J'ai envie, dit-il, de faire assister à l'office de cette nuit cette malheureuse. Peut-être Dieu fera-t-il un miracle en sa faveur, à l'heure même où il naquit d'une femme.
Je répondis au curé : 
- Je vous approuve absolument, monsieur l'abbé. Si elle a l'esprit frappé par la cérémonie (et rien n'est plus propice à l'émouvoir), elle peut être sauvée sans autre remède.
Le vieux prêtre murmura : 
- Vous n'êtes pas croyant, docteur, mais aidez-moi, n'est-ce pas ? Vous vous chargez de l'amener ?
Et je lui promis mon aide. Le soir vint, puis la nuit ; et la cloche de l'église se mit à sonner, jetant sa voix plaintive à travers l'espace morne, sur l'étendue blanche et glacée des neiges. Des êtres noirs s'en venaient lentement, par groupes, dociles au cri d'airain du clocher. La pleine lune éclairait d'une lueur vive et blafarde tout l'horizon, rendait plus visible la pâle désolation des champs. J'avais pris quatre hommes robustes et je me rendis à la forge.

La possédée hurlait toujours, attachée à sa couche. On la vêtit proprement malgré sa résistance éperdue, et on l'emporta. L'église était maintenant pleine de monde, illuminée et froide ; les chantres poussaient leurs notes monotones ; le serpent ronflait ; la petite sonnette de l'enfant de choeur tintait, réglant les mouvements des fidèles. J'enfermai la femme et ses gardiens dans la cuisine du presbytère, et j'attendis le moment que je croyais favorable.

Je choisis l'instant qui suit la communion. Tous les paysans, hommes et femmes, avaient reçu leur Dieu pour fléchir sa rigueur. Un grand silence planait pendant que le prêtre achevait le mystère divin. Sur mon ordre, la porte fut ouverte et les quatre aides apportèrent la folle.

Dès qu'elle aperçut les lumières, la foule à genoux, le choeur en feu et le tabernacle doré, elle se débattit d'une telle vigueur, qu'elle faillit nous échapper, et elle poussa des clameurs si aiguës qu'un frisson d'épouvante passa dans l'église ; toutes les têtes se relevèrent ; des gens s'enfuirent. Elle n'avait plus la forme d'une femme, crispée et tordue en nos mains, le visage contourné, les yeux fous. On la traîna jusqu'aux marches du choeur et puis on la tint fortement accroupie à terre.

Le prêtre s'était levé ; il attendait. Dès qu'il la vit arrêtée, il prit en ses mains l'ostensoir ceint de rayons d'or, avec l'hostie blanche au milieu, et, s'avançant de quelques pas, il l'éleva de ses deux bras tendus au-dessus de sa tête, le présentant aux regards effarés de la démoniaque. Elle hurlait toujours, l'oeil fixé, tendu sur cet objet rayonnant. Et le prêtre demeurait tellement immobile qu'on l'aurait pris pour une statue. Et cela dura longtemps, longtemps.

La femme semblait saisie de peur, fascinée ; elle contemplait fixement l'ostensoir, secouée encore de tremblements terribles, mais passagers, et criant toujours, mais d'une voix moins déchirante. Et cela dura encore longtemps.

On eût dit qu'elle ne pouvait plus baisser les yeux, qu'ils étaient rivés sur l'hostie ; elle ne faisait plus que gémir ; et son corps raidi s'amollissait, s'affaissait. 
Toute la foule était prosternée, le front par terre. La possédée maintenant baissait rapidement les paupières, puis les relevait aussitôt, comme impuissante à supporter la vue de son Dieu. Elle s'était tue. Et puis soudain, je m'aperçus que ses yeux demeuraient clos. Elle dormait du sommeil des somnambules, hypnotisée, pardon ! vaincue par la contemplation persistante de l'ostensoir aux rayons d'or, terrassée par le Christ victorieux.

On l'emporta, inerte, pendant que le prêtre remontait vers l'autel. L'assistance, bouleversée, entonna le Te Deum d'action de grâces. Et la femme du forgeron dormit quarante heures de suite, puis se réveilla sans aucun souvenir de la possession ni de la délivrance. Voilà, mesdames, le miracle que j'ai vu.

Le docteur Bonenfant se tut, puis ajouta d'une voix contrariée : " Je n'ai pu refuser de l'attester par écrit. "

MERRY CHRISTMAS

noel

J"ATTENDS LE PERE NOEL

noel

JOLIE MESSE DE MINUIT

Joyeux Noël xxxx

LE PERE NOEL ARRIVE !!!!

Joyeux Noël xxxx

BELLE SCENE DE NOEL

Joyeux Noël xxxx

MARIE ET L'ENFANT JESUS

Joyeux Noël xxxx

POEME LE PETIT RENNE AU NEZ ROUGE


LE PETIT RENNE AU NEZ ROUGE
1. Quand la neige recouvre la verte Finlande,
Et que les rennes traversent la lande,
Le vent dans la nuit
Au troupeau parle encore de lui.

On l'appelait Nez rouge
Ah comme il était mignon,
Le p'tit renne au nez rouge,
Rouge comme un lumignon.
Son p'tit nez faisait rire
Chacun s'en moquait beaucoup,
On allait jusqu'à dire
Qu'il aimait boire un p'tit coup.
Une fée qui l'entendit
Pleurer dans le noir
Pour le consoler lui dit
Viens au paradis ce soir.
Comme un ange Nez rouge,
Tu conduiras dans le ciel
Avec ton p'tit nez rouge
Le charriot du père Noël.

2. Quand ses frères le virent d'allure si leste
Suivre très digne les routes célestes.
Devant ses ébats, plus d'un renne resta baba.

On l'appelait Nez rouge
Ah comme il était mignon,
Le p'tit renne au nez rouge,
Rouge comme un lumignon.
Maintenant qu'il entraîne
Son char à travers les cieux,
C'est lui le roi des rennes
Et son nez fait des envieux.
Vous fillettes et garçons
Pour la grande nuit,
Si vous savez vos leçons
Dès que sonnera minuit.
Ce petit point qui bouge
Ainsi qu'une étoile au ciel,
C'est le nez de Nez rouge
Annonçant le père Noël.

D'OU VIENT LE PERE NOEL

Le Père Noël

C'est en Amérique qu'il faut aller chercher les origines historiques. Il y a trois dates à retenir.

D'abord 1809 : l'écrivain Washington Irving parle pour la première fois des déplacements aériens de Saint-Nicolas pour la traditionnelle distribution des cadeaux.

Ensuite 1821: un certain Clément Clarke Moore écrivit un conte de NOËL pour ses enfants dans lequel le Père Noël apparaît dans son traîneau tiré par huit rennes.

C'est à la presse américaine que revient le mérite d'avoir réuni en un seul et même être les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux. L'événement qui contribua certainement le plus à l'unification de ces personnages fut sans aucun doute la publication du fameux poème de Clement Clarke Moore. Intitulé "A Visit From St. Nicholas", ce poème fut publié pour la première fois dans le journal Sentinel, de New York, le 23 décembre 1823. Repris les années suivantes par plusieurs grands quotidiens américains, ce récit fut ensuite traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.

En 1860, Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste à l'emploi du journal new-yorkais Harper's Illustrated Weekly, revêt Santa-Claus d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir. Pendant près de 30 ans, Nast illustra au moyen de centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus connu chez les francophones comme étant le père Noël.

En 1885, Nast établissait la résidence officielle du père Noël au pôle Nord au moyen d'un dessin illustrant deux enfants regardant, sur une carte de monde, le tracé de son parcours depuis le pôle Nord jusqu'aux États-Unis. L'année suivante, l'écrivain américain George P. Webster reprenait cette idée et précisait que sa manufacture de jouets et "sa demeure, pendant les longs mois d'été, est cachée dans la glace et la neige du pôle Nord".

En 1931, le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine (le rendant ainsi plus convaincant et nettement plus accessible), un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial et une attitude débonnaire.

TRADITION DU SAPIN DE NOEL

Le sapin de Noël

L'arbre de Noël regroupe plusieurs symboles montrant les richesses que nous offre la nature : la lumière, les anges, les fruits des vergers, des champs, de la forêt et de la mer. L'étoile qui brille à son faîte annonce la fin du voyage, le havre de paix.

Au XIe siècle, on présentait des scènes appelées Mystères, dont celle du Paradis fort populaire durant l'Avent. Garni de pommes rouges, un sapin symbolisait alors l'arbre du Paradis. Au cours du XVe siècle, les fidèles commencèrent à l'installer dans leurs maisons, le 24 décembre, jour de la fête d'Adam et Ève.

Toutefois, le premier arbre de Noël tel que nous le connaissons, mais sans lumières encore, serait apparu en Alsace en 1521. Il fut ensuite introduit en France par la princesse Hélène de Mecklembourg qui l'apporta à Paris en 1837, après son mariage avec le duc d'Orléans. Au XVIIIe siècle, la coutume du sapin décoré était déjà bien implantée en Allemagne, en France et en Autriche.

En 1841, le prince Albert (originaire d'Allemagne), époux de la reine Victoria, fit dresser un arbre de Noël au château de Windsor, en Angleterre. De la cour, la mode du sapin de Noël se répandit rapidement chez la bourgeoisie et se propagea ensuite chez les gens du peuple. À l'époque victorienne, un beau sapin de Noël devait avoir six hauteurs de branches et être posé sur une table recouverte d'une nappe de damas blanc. On le parait de guirlandes, de bonbonnières et de fleurs en papier.

Son introduction au Canada se fit vers la fin du XVIIIe siècle, avant même qu'il ne devienne une pratique courante en Angleterre. Les divers éléments servant à son ornementation furent d'abord conçus à la maison, avant d'être produits en industrie. Au milieu du XVIIe siècle, l'illumination du sapin se faisait au moyen de petites bougies. Elles seront remplacées, au début du XXe siècle, par des ampoules électriques. D'autres variantes, tels les sapins extérieurs et artificiels, apparaîtront au tournant du XXe siècle.

SIGNIFICATION DES BOUGIES DE NOEL

 La signification des bougies de Noël

Autrefois, on fixait les bougies aux branches du sapin tant bien que mal, avec de la cire ou des épingles, mais c'était plus ou moins sécurisant! Vers la fin du X1Xe siècle, on a vu apparaître de petites lanternes et des bougeoirs à pince, ce qui a facilité l'installation des bougies.

Au début du XXe siècle, on a ajouté des globes de verre pour abriter la flamme et l'isoler des aiguilles, si facilement inflammables. C'est sans doute en raison du haut risque d'incendie qu'on ne décorait l'arbre que la veille de Noël, et ce, jusqu'à ce qu'on adopte l'éclairage électrique !

Les bougies appartiennent au rituel de Noël depuis fort longtemps. Selon les régions du monde, leur signification varie.

Parmi les décorations du temps des fêtes, la bougie de Noël s'impose par son caractère solennel. Symbole de lumière et de paix, elle est souvent offerte en cadeau, magnifiquement parée de couleurs et de sculptures.

À Marseille, les trois bougies sur la table représentent la Sainte Trinité.

En Angleterre, la longue bougie rouge décorée de houx a remplacé la bûche, et il existait même un rituel pour l'allumer. Cependant, si elle devait cesser de brûler la journée de Noël, c'était un bien mauvais signe.


En Irlande, on place des bougies sur le rebord des fenêtres pour guider les Rois mages.

Au Danemark, on allume deux bougies, qui représentent le père et la mère; la première à s'éteindre désigne celui qui mourra en premier.

TRADITION COURONNE DE NOEL

D'ou vient la tradition de la couronne de Noël

Cette tradition vient d'Allemagne et s'est ensuite répandue dans les pays scandinaves avant de gagner l'Amérique du Nord et une bonne partie de l'Europe. Au début, on les suspendait au plafond, tel un luminaire, ou, on les déposait sur une table. À l'origine, la couronne était formée de branchages et portait quatre bougies, une pour chaque semaine de l'Avent; elle est composée de branches de sapin, de laurier, de houx, de pommes de pin et de rubans de couleur, elle n'était pas considérée seulement comme un ornement.

Au cours de la première semaine, on en allumait une, deux la deuxième semaine et ainsi de suite.

Cette tradition est encore vivante de nos jours.
Tandis que pour certains sa forme ronde évoque la couronne d'épines que portait Jésus sur la croix, pour d'autres elle est plutôt le symbole du temps qui ne s'arrêtera jamais.
En Angleterre, une couronne accrochée à la porte d'un domicile est signe d'hospitalité. Elle évoque l'accueil chaleureux que recevront ceux qui en franchiront le seuil.
Chaque fois, on ne laissait brûler les bougies que quelques minutes pour ne pas mettre le feu à la couronne.
Aujourd'hui, les couronnes de Noël sont populaires; on les voit souvent comme décorations
dans les fenêtres ou sur les portes des maisons. Les bougies de cire ont été remplacées
par des bougies électrique et, souvent, ce sont des couronnes artificielles.

COUTUME DES CHAUSSETTES DE NOEL

D'ou vient la coutume des cadeaux dans les bas

C'est à saint Nicolas qu'il faut attribuer cette tradition.

Selon la légende, celui-ci serait allé à la maison de trois jeunes femmes très pauvres pendant la nuit de Noël et aurait laissé tomber des pièces de monnaie dans la cheminée.

Or, les trois jeunes femmes avaient justement lavé leurs bas et les

avaient suspendus à la cheminée pour qu'ils sèchent plus rapidement.

Ce n'est que le lendemain qu'elles découvrirent les pièces qui avaient glissé dans leurs bas.

La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre et, dès l'année suivante,

les gens commencèrent à accrocher des bas à la cheminée, espérant que saint Nicolas viendrait les remplir de pièces.

ON ATTEND LE PERE NOEL !!!!

image ancienne de noel

NOEL A LA BELLE EPOQUE

image ancienne de noel

LES ANGES DE NOEL

image ancienne de noel

PETITE FILLE ET HOUX

carte ancienne

CARTE ANCIENNE NOEL

noel

RECETTE BÛCHE DE NOEL

Bûche de Noel

Ingrédients pour la recette de bûche de Noël allégée poire-chocolat

Biscuit roulé au chocolat : 4 œufs, 70 g de sucre semoule, 80 g de farine, 10 g de cacao poudre non sucré.
Poires caramélisées : 400 g de poires au sirop léger (1 boîte 4/4), 20 g de miel.
Crème au chocolat : 4 œufs, 55 g de farine, 0,5 l de lait, 20 g de cassonade, 1 sachet de sucre vanillé, 10 g de cacao poudre non sucré, 100 g de fromage blanc 0%.


étape 1

Préchauffer le four à 210 °C préchauffé (Th. 7). Préparation du biscuit : clarifiez les 4 œufs, afin de séparer les blancs et les jaunes. Montez les blancs en neige ferme, en les battant avec une pincée de sel, puis ajoutez 20 g de sucre semoule à la fin pour les meringuer légèrement.


étape 2

Dans un saladier, blanchissez les jaunes avec le restant de sucre semoule, puis ajoutez la farine et le cacao tamisés ensemble. Mélangez le tout afin d’obtenir une préparation homogène. Incorporez délicatement les blancs montés à l’aide d’une spatule en bois, en soulevant la préparation.


étape 3

Étalez la pâte à biscuit sur une feuille de papier sulfurisé, sur une épaisseur de 4 à 5 mm environ. Placer la plaque au four et faire cuire pendant 8 à 10 mn. Au bout de ce temps, sortir la plaque du four, et glisser la feuille sur le plan de travail... Laisser le four allumé pour cuire les poires (voir étape 9).


étape 4

Rapidement (découper éventuellement d'abord les bords du biscuit pour obtenir un bel encadrement) prendre la feuille et la retourner sur un torchon légèrement humide et tiède. Décoller la feuille de papier sulfurisé, puis rouler le torchon et le biscuit ensembles. Le biscuit ainsi roulé, la forme sera prête pour le garnissage.


étape 5

Préparer la crème au chocolat : versez le lait dans une casserole et ajoutez la cassonade. Remuez et porter le tout à ébullition sur un feu moyen. Pendant ce temps, cassez les œufs dans un récipient, puis ajoutez le sucre vanillé avant de blanchir le tout au fouet.


étape 6

Ajoutez la farine et le cacao, tamisés ensemble à l’aide d’une passoire assez fine, dans le précédent mélange. Remuez progressivement et finir en fouettant énergiquement afin d’éviter toute formation de grumeaux.


étape 7

Quand le lait est à ébullition, versez-le progressivement sur le mélange œufs-farine-sucre vanillé tout en remuant à l’aide d’un fouet, puis transvasez le tout dans la casserole. Faire cuire la crème à feu doux en prenant soin de remuer partout et régulièrement jusqu’aux premiers bouillons. Continuez de la cuire durant une minute environ, puis retirez-la du feu.


étape 8

Transvasez la crème ainsi terminée dans un récipient, le recouvrir d’un film alimentaire et laissez refroidir. Attention, mettre le film plastique à même la crème, afin d’éviter la condensation et le risque de voir sa crème se ramollir. Lorsque la crème est froide, incorporez le fromage blanc à l’aide d’un fouet.


étape 9

Égouttez les poires, et gardez le sirop. Coupez les poires en lamelles, mettez-les dans un plat, ajoutez le miel, et mélangez l’ensemble. Mettez le plat dans le four et les cuire pendant 30mn environ. Laissez refroidir.


étape 10

Montage de la bûche : déroulez le biscuit et, à l’aide d’un pinceau, imbibez le biscuit de sirop de poires, puis étalez une couche de crème au chocolat (environ la moitié) sur toute la surface. Dispersez les poires caramélisées. Roulez le biscuit sur lui-même en vous aidant du torchon afin de réaliser un grand rouleau. Déposez-le sur votre plat de présentation.


étape 11

Répartissez une couche de crème au chocolat sur toute la surface ainsi qu’aux extrémités, à l’aide d’une spatule. Avec une fourchette, rayez toute la crème au chocolat, afin de lui donner l’aspect « écorce d’arbre ». Placez votre bûche au réfrigérateur pendant 2 h environ. Avant de servir, décorez avec quelques lamelles de poires, et quelques décos de Noël.


étape 12

Avant de servir, vous pouvez saupoudrer la bûche de sucre glace (facultatif), et en route pour la dégustation...

BELLE MAISON SOUS LA NEIGE

belle image d'hiver

CHAUMIERE SOUS LA NEIGE

belle image d'hiver

MOULIN SOUS LA NEIGE

belle image d'hiver

JOLI VILLAGE SOUS LA NEIGE

belle image d'hiver

BONHOMME DE NEIGE ET OISEAUX

belle image d'hiver

CLAIR DE LUNE ENNEIGE

belle image d'hiver